Archives de catégorie : 4 z’ arts

Chroniques sur la peinture, la gravure, la sculpture et l’ architecture

Gustave Doré en Espagne

Bal des gens du peuple dans le faubourg de Triana  –  Dessin de Gustave Doré.
Le Tour du monde , tome XIV, 362e liv., 2e sem. 1866, p.407. Voir l’image dans Gallica

Gustave Doré (1832-1883), l’un des plus célèbres illustrateurs du XIXe siècle, effectue, avec le baron Jean Charles Davillier (1823-1883), un voyage en Espagne dont le récit parait entre 1862 et 1873 dans le Tour du monde dans les tomaisons suivantes indiquées plus loin. Parti de Perpignan, le récit de voyage s’achève à dans les provinces basques

C’est en 1862, à Triana, faubourg de Séville, qu’il assiste à ce bal populaire. La représentation de ce type de festivités collectives non-institutionnelles a alors la faveur des artistes français et pas seulement quand elles ont lieu à l’étranger : voir par exemple le Bal du moulin de la Galette vu par Toulouse-Lautrec, Manet, Renoir et bien d’autres.

Voir à la BU des Deux Lions jusqu’à la mi-janvier 2025
l’exposition “C’est la fête !” où cette gravure est exposée
avec d’autres sur le thème de la fête

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Aux frontières de l’art et de la cartographie

Le n° 256 de Cartes & géomatique, intitulé Art(s) et cartographie, comporte deux parties :

  • “Art et cartographie en Europe du XVe au XVIIe siècle”
  • “Art contemporain et cartographie”

Cette dernière comporte les témoignages de quatre artistes contemporains. J’ai donc cherché quelques informations complémentaires les concernant que je vous laisse découvrir ci-dessous.

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Jacques Monory, maître de la figuration monochrome narrative : webographie

En feuilletant Lumières du polar, le n° 190 de Manière de voir daté d’août-septembre 2023, j’ai découvert Jacques Monory (1924-2018), artiste de la figuration narrative, dont des illustrations monochromes bleues illustrent s plusieurs articles. Ma curiosité s’étant éveillée, j’ai rassemblé ici un peu de documentation en ligne à son sujet.

Articles

Antoine Lachand, Pierre Ropert. Jacques Monory : “Le bleu, un filtre pour indiquer que la réalité n’est pas vraie”, France Culture, article publié le 17 octobre 2018

Emmanuel Lequeux. “Monory : le héros de son art, l’autobiographe de ses bleus”, Beaux arts, article publié le 18 octobre 2018.

Myriam Boutoulle. “Sur l’écran bleu de Jacques Monory”, Connaissance des arts, article publié le 20 octobre 2018.

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Jeux vidéos et art : petite webographie

Sur France Culture ce matin, j’ai entendu un bref entretien de Jean Jouberton au sujet d’Every Game a Museum, son site consacré à la représentation des œuvres d’art dans les jeux vidéos, dont je vous laisse lire la présentation ci-dessous :

Destiné aux curieux·euse·s comme aux professionnel·le·s ou aux chercheur·euse·s, Every Game a Museum est un projet de référencement et de catalogage des peintures, sculptures, gravures et dessins présents dans les jeux vidéo. Son ambition est de mettre en valeur la richesse et la diversité des œuvres citées, mais aussi de souligner la variété des contextes vidéoludiques dans lesquels elles apparaissent. Qu’elles soient identifiées en jeu ou non, découpées, modifiées ou détournées, toutes les œuvres sont prises en compte. Seules les peintures et les sculptures entièrement fictives – comme les toiles d’Anton Sokolov dans Dishonored – ne sont pas répertoriées.

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Par ailleurs, Jean Jouberton a également créé une chaîne sur Youtube, Homo Ludens avec du jeu vidéo en transversal, un peu d’histoire de l’art aussi, le tout au rythme effréné d’une vidéo tous les trois ans (dixit, mais c’est un peu exagéré….).

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Obvious : Intelligence artificielle (IA), GANisme et neuro-surréalisme

Interview sur NFP Morning à propos de l’expo Imagine
de Gauthier Vernier (Obvious) et de Magda Danysz (Galerie Danysz)

J’ai vu hier soir au journal télévisé d’Arte un intéressant reportage sur l’exposition Imagine by Obvious visible à la galerie Danysz du 5 octobre au 9 novembre 2024.

Le collectif Obvious est formé par Pierre Fautrel, Hugo Caselles-Dupré et Gauthier Vernier, trois précurseurs de la peinture avec IA et algorithmes pour qui la science et l’art ont toujours été complémentaires. Il s’est notamment rendu célèbre en vendant aux enchères la première toile générée avec une IA en 2018 : il s’agit du Portrait d’Edmond de Belamy, de la série La famille de Belamy, étape notable dans l’histoire de l’art créé par intelligence artificielle et des œuvres d’art NFT.

Par la suite, le trio a développé une nouvelle esthétique, le GANisme. Voici ce qu’ils en disent sur Artistik Rezo en décembre 2020 (propos recueillis par Julie Carreda) :

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Le Plan de Rome en 3 dimensions, un chef-d’œuvre de réalité virtuelle

J’ai vu ce soir sur France 5 Le Génie romain, un intéressant documentaire sur la Rome antique et l’enthousiasmant plan en 3D réalisé par une équipe de l’Université de Caen. Si le documentaire reste disponible sur France.TV jusqu’au 5 février 2025, le CIREVE, le plateau technique de l’Université de Caen, diffuse sur Youtube ses expériences autour de la réalité virtuelle et du Plan de Rome en 3D. Le mariage de l’archéologie et de la réalité virtuelle donne de beaux enfants…

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(Re)découverte de Nicole Claveloux

En consultant le numéro spécial 37 de Livres Hebdo consacré à la rentrée BD et jeunesse, je remarque l’édition prochaine chez Cornélius de Ce soir, c’est cauchemar par Nicole Claveloux. Bonne occasion de (re)découvrir cette artiste peintre, illustratrice et auteure de bande dessinée passée par Métal Hurlant et Okapi. Visitons d’abord son site officiel, puis lisons les autres volumes de l’anthologie de son œuvre parus chez Cornélius depuis 2019 :

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Beth Zaiken et le paléoart

Le dessous des images du 8 septembre sur Arte était consacré à la paléoartiste Beth Kaizen. Son site confirme la qualité de ses illustrations représentant la faune (cf. son tylosaurus)- et les paysages préhistoriques (cf. Then and now) offrant une vision quasi-paradisiaque d’un monde exempt d’humains (cf. Greenland, 2 MYA).

Du coup j’ai voulu en savoir plus sur le paléoart, cette peinture des préhistoires, et les paléoartistes, dont l’histoire commencent vraiment au XIXe siècle avec l’essor de la paléontologie.

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Acteurs et costumes de théâtre dans les gravures de la Librairie Martinet

Je voudrais vous signaler sur le site de la Société d’Histoire du Théâtre, l’exposition virtuelle de soixante-dix estampes publiées au début du XIXe siècle par la Librairie Martinet. Cette exposition a été réalisée par Lauriane Hérold, de l’université Caen Normandie et coordonnée par Léonor Delaunay et apporte un éclairage intéressant sur cette maison d’imprimeurs d’estampes que je vous ai brièvement présentée au sujet des séries Le Goût du jour, Musée grotesque ou Le Suprême bon ton.

Sur le même site, la page consacrée à l’inventaire des affiches, gravures, tableaux, cartes postales et collages des collections de la SHT donne accès à l’inventaire de la collection Martinet de la SHT.

A compléter par les très nombreuses gravures publiée par ce même éditeur entre 1775 à 1885 disponibles dans Gallica et sur le site de la BnF. Voir ci-dessous la liste des spectacles auxquels elles sont liées.

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